lundi 25 juin 2012

Un anniversaire Breton

Un anniversaire Breton
La Bretagne vous salue bien



Certains célèbrent les attentats du 11 septembre 2001, d'autres privilégient les commémorations des grandes guerres mondiales. 
Nous, peuple Breton, avons une histoire jonchée de victoires et de défaites, d'aventures et de grandes causes, de libertés et de résistances.

Il fut un temps ou le Breton était fier et refusait l'occupation du géant qui depuis tant de siècle nous marche sur le pied en vidant nos poches et pillant notre culture.
Parmi les actes de partisans d'une Bretagne libre et forte, nous fêtons l'anniversaire, aujourd'hui, de l'attentat du Château de Versailles.

Pour information : Le sigle "F.L.B." Front de libération de la Bretagne a été remarqué pour la première fois à Pontivy (56), où des inscription avaient été tracées sur la chaussée, dans la nuit du 25 au 26 septembre 1963.

C'est dans une nation bretonne troublée que nous plantons le décor. Le Front de Libération de la Bretagne (FLB) s'est rapprocher des méthodes de l'IRA dans les années 70. Une lutte, David contre Goliath, la Bretagne contre la France, s'était engagée.  La course à l'armement et aux actions de lutte avec un message fort, ont laisser de coté la véritable motivation de ce combat : Être libre et Indépendant.
Une partie du FLB s'est donc transformè en ARB (Armée Révolutionnaire Bretonne).

De 1975 à 1978, ce n'est pas moins de 60 attentats revendiquer ; une véritable escalade dans "l'activisme démonstratif".
Parmi les actes symbolique, il y a eu l'attentat de Broons (22) en 1977. Le but était de faire sauter la statue de Bertrand Du Guesclin, natif de Broons et considéré comme un traître par les activistes bretons.

Nous sommes en 1978 et les activistes bretons veulent toucher une fois de plus aux symboles.
Et pourquoi ne pas frapper en France ? 
Voila une idée qui traverse les esprits et qui enflamme le coeur des résistants.

Dans la nuit du 25 au 26 juin 1978 , deux indépendantistes bretons placent une bombe de forte puissance dans l'aile du Midi du château de Versailles. 

L'explosif était, semblerait il, armé d'un système à retardement. Il explose sans faire de victime. D'après l'enquête qui à suivit, la première cible aurait été la Galerie des Glaces. L'entreprise avait avortée.
A coeur vaillant rien d'impossible, les deux protagonistes décident de placer une bombe dans la Galerie des Batailles, un endroit qui abritait le buste de Napoléon Bonaparte.

La Galerie des Batailles était un choix symboliques de par l’existence commémorative même de cette galerie.

Les auteurs des faits ont rapidement été interpellés. Les deux auteurs ont refusés d'assister au procès. Refusant ainsi la justice de la France. 
Ils ont été condamner à 15 ans de réclusion criminelle, le 30 novembre 1978.
A force de demande, les familles des prisonniers ont eu gain de cause ; François Mitterrand, en quête de paix et de popularité, les amnistient en 1981.


La France (ministres et responsables culturelles) ont criés aux scandales avec des mots comme "crimes odieux" ou "personnes irresponsables" ; du coté breton par contre une inscription à été retrouvée sur un mur à Brest qui conteste l'inégalité des peines par un slogan fort : "Versailles: 15 ans, Portsall : combien ?"
Pour rappel on retrouve le nom Portsall associer au naufrage de l'Amoco Cadiz"


Le monde artistique breton s'engage et s'insurge aussi contre l'arrestation des indépendantistes. Le chanteur Glenmor entame une grève de la faim en 1979.

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